L'image de la femme japonaise soumise, qui participe peu aux affaires extérieures, correspondà une période de régréssion qui s'est opérée dans la société japonaise à partir de 1600, et qui se prolongera jusque dans le courant du XXème siècle. Le changement de moeurs n'interviendra qu'à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale.
Il est bien regrétable que les dérégeants de ecs périodes historiques, depuis l'Ere Edo, aient décidé de suivre trop fidèlement les idées de Conficius, pour qui la femme reste inférieure à l'homme, car, jusqu'au XVIème siècle, les femmes dans les sociétés Samouraïs tiennent une place importante et assument des fonctions non négligeables. Entre les XII et XIVème siècles, par exemple, elles défendent fermement leurs droits. C'est ce que font les femmes de "haut rang", en particulier si leur mari vient à décéder. Une femme de samouraï n'hésitait pas à revendiquer ce qui lui appartenait de droit, une fois son mari mort, si on tentait de la priver de ses biens.
Une femme du Shôgun prenait dignement le relais du pouvoir et assumait entièrement les responsabilité de l'autorité, le temps que son fils n'atteigne la maturité bien souvent. Dans les couches sociales populaires, les femmes se montraient également courageuse et combatives.
Quel dommage donc, qu'à partir du Shögunat Tokugawa, durant l'Ere Meiji et jusqu'a la première moitié du XXème siècle, les femmes aient été réduites à un rôle de servante dont elles ont eu du mal à se séparer, elles qui, femme de Samouraï, étaient même capable de prendre les armes pour se faire respecter! Un applonb qui semble incroyable dans cette époque où les combats étaient sans pitié, et surtout des tempéraments qui ont été étouffés par la suite.